Wednesday, December 2, 2009

Le Madoff de Miami, Scott Rothstein: 50 ans de prison pour un Ponzi de 1.2 milliards de dollars




FBI: Not First Fraud in South Florida to Exceed 1 Billion$



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Scott Rothstein, the disbarred South Florida lawyer accused of running a $1.2 billion Ponzi scheme, has pleaded not guilty to U.S. charges of wire fraud and conspiracy



'Miami's Madoff' Scott Rothstein arrested for alleged $1b Ponzi scheme

By Haaretz Service and Reuters
02/12/2009

A disbarred Florida lawyer accused by the FBI of running a $1 billion investment scam was arrested Tuesday on racketeering conspiracy charges, The Miami Herald reported.

Attorney Scott Rothstein, who was disbarred last week by the Florida Supreme Court, pleaded not guilty before a magistrate judge in Fort Lauderdale.

He is accused of mail, wire and bank fraud, along with money laundering, the Miami Herald said. If convicted, he faces up to 100 years in prison and forfeiture of tens of millions of dollars in illegal profits.
The FBI said in November that Rothstein, 47, was suspected of running an elaborate Ponzi scheme that bilked investors out of more than $1 billion.

Court documents said he had been selling nonexistent legal settlements to unsuspecting investors since at least 2005, using new investor money to pay previous investors in the classic Ponzi scheme model. He has been dubbed "Miami's Madoff," after the epic swindler Bernard Madoff.

FBI and Internal Revenue Service agents raided his Fort Lauderdale law office and seized his waterfront home, yacht and other assets in Florida and elsewhere.

Rothstein, a frequent contributor to political campaigns who was often photographed with politicians, had a lavish lifestyle with opulent homes and a fleet of foreign sports cars. He used his connections and charm to lure wealthy friends and patrons to invest with him.





Un autre Madoff en Afrique du Sud : il s'appelle Tannnenbaum.

Quote:
Quand sa banque l'a appelé le 29 mai, Howard L. a alors compris : "Ils ne parvenaient pas à encaisser le chèque de Barry Tannenbaum", raconte ce comptable sud-africain. "Certes, le profit qu'il me garantissait était élevé, mais je n'avais aucune raison de m'en faire, c'est un ami, un type bien avec une bonne réputation", confie-t-il, s'avouant aujourd'hui "très déçu".

Prêteur de 90 000 euros, il fait partie des victimes de l'homme d'affaires sud-africain Barry Tannenbaum, qui pourrait être l'auteur de la plus grande fraude de l'histoire du pays. Révélée par la presse locale, cette escroquerie porterait sur un montant situé entre 10 et 15 milliards de rands (900 millions à 1,3 milliard d'euros). "Environ 400 personnes ont été lésées, surtout en Afrique du Sud, mais aussi aux Etats-Unis, en Australie et en Europe", affirme Eric Levenstein du cabinet d'avocats Werksmans, qui représente six victimes.

Barry Tannenbaum importait des composants pharmaceutiques de l'étranger avant de les revendre à des fabricants de médicaments génériques locaux, principalement des antirétroviraux destinés à des malades du sida. Au lieu d'emprunter de l'argent aux banques, l'homme âgé de 43 ans faisait appel à des investisseurs privés en leur faisant miroiter, à l'aide - semble-t-il - de deux avocats de Johannesburg, des versements d'intérêts de l'ordre de 15 % à 20 % au bout de trois mois. A la date d'échéance, le prêteur pouvait choisir de récupérer sa somme ou de la réinvestir.

CHAÎNE DE PONZI

Ce fils d'un fondateur d'une grande firme pharmaceutique nationale aurait utilisé le même schéma que le financier américain Bernard Madoff arrêté fin 2008, c'est-à-dire une chaîne de Ponzi fonctionnant selon le principe de "déshabiller Pierre pour habiller Paul". L'argent frais versé par les nouveaux investisseurs servait ainsi à payer les gains des prêteurs les plus anciens. Un magazine sud-africain évoque un cas d'un retour sur investissement de 216 % sur un an.

La société de M. Tannenbaum était bien réelle, mais celui-ci aurait falsifié des commandes des entreprises pharmaceutiques pour les gonfler, et rassurer ses investisseurs sur la viabilité du projet lors de retards de paiement. La bulle spéculative a toutefois fini par éclater il y a quelques semaines quand une majorité de prêteurs, touchés par la crise, a massivement choisi de se désengager.

Les agences de régulation du pays pourraient aussi être mises en cause. Un rapport bancaire sur des mouvements de fonds suspects aurait été rédigé dès 2007.
Le Monde. 19.06.09